Carnet n° 8

 


La passe de Nouatil.


La mosquée Saoudienne.


Les transports en commun.


Un vendeur au marché.


La passe de Nouatil.


Mohamed, notre guide poète


Le taxi du sable


Un acacia au milieu du désert



Premier repas (riz au poulet yassa) avec les instituteurs et Waly Bâ (à droite).

11 janvier 2004 - Mauritanie-Sénégal

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Bonjour !

 

Voici les dernières nouvelles de Terre de Jade en direct de Saint Louis au Sénégal, où nous sommes depuis 3 jours !
Mais nous nous sommes quittés l'an dernier, avant notre départ pour Nouakchott en Mauritanie.

 

 

[] Merci aux classes de CE2 et CM1 de Florence, Claire et Antoine de l'école Charles Péguy A, aux professeurs et élèves du Club Terre de jade au collège Henri Dunant et à la mairie de la ville de Colombes où se trouvent ces deux établissements. La mairie vient d'ailleurs d'accorder une aide financière à l'association.
Merci aux animateurs et aux jeunes du groupe Hespérides Création, à la famille Ben Hammou et aux habitants que nous avons côtoyé à Larache, au maire et aux habitants d'Ain, aux enseignants d'Atar qui nous facilitent l'approche de la culture mauritanienne,
Merci aussi aux associations et aux personnes qui nous aident à trouver des contacts sur notre route, aux écoles et enseignants du Sénégal et du nord de l'Inde où nous dirigerons nos pas les prochains mois et à vous tous qui nous suivez via internet.

Un grand MERCI à nos amis et familles qui nous soutiennent et nous manquent en cette période de fête...

Bonne et chaleureuse année à tous !

 

[]Dernier retour à Atar et à Aïn Ehel Taya :Nous retournons à Atar en 4x4 et traversons par la passe de Nouatil, une route récente, ouverte dans les années 80 par un notable de Chinguetti. Le dénivelé offre un spectacle saisissant.
Mais en arrivant à Atar, pas de chance : le débat auquel nous devions participer est annulé du fait de la " journée du livre ", manifestation pour sensibiliser la population à la lecture. Nous rentrons directement à Aïn Ehel Taya (pour nous laver). Comble de malchance, un spectacle aura lieu à Atar avec les plus grands griots (musiciens traditionnels) de Mauritanie, le soir même !

Les jours suivants, nous nous préparons au départ et visitons les professeurs à Atar, mais nous ne reverrons pas les enfants car ce sont les vacances scolaires. A cause des problèmes dont nous vous avions parlé dans la newsletter précédente, le groupe que l'on voulait constituer pour dialoguer sur le site internet ne s'est pas formé. Nous restons en contact toutefois avec plusieurs professeurs : Baba Mohda et Mohamed Ould Hamden de l'école 1, et Mohamed Ould Bigue, que nous avons rencontré à l'Alliance franco-mauritanienne. Ce dernier, professeur de français, a écrit un conte que sa mère lui avait raconté quand il était enfant, et qu'il n'a jamais oublié. Nous aimerions le publier dans notre recueil de contes final, car il est superbe et il est de plus très bien écrit. Nous ne pouvons pas hélàs le mettre en ligne sur notre site, car le texte n'est pas encore déposé.
Il nous reste une dernière étape avant le Sénégal : Nouakchott, capitale de la Mauritanie.

 

[] Nouakchott : 430 kilomètres séparent Atar de Nouakchott, et le taxi-brousse (dont le bas de caisse touche par terre à chaque bosse) part avec 1h30 de retard. Nous nous retrouvons donc à 1h30 du matin à Nouakchott. Mohamed Yeslem nous attendait, et nous le tirons de son sommeil pour qu'il vienne nous chercher. Il nous emmène alors dans les locaux de son entreprise GIE Actif et met à notre disposition une chambre avec salle de bains et une cuisine.

Le lendemain, il nous présente ses collaborateurs et nous invite à utiliser les deux ordinateurs, qui sont reliés à Internet ! On ne pouvait pas rêver mieux pour actualiser le site qui n'a pas bougé depuis un mois !!
Décidément, l'hospitalité Mauritanienne n'est pas qu'une légende.
Nous avons alors travaillé jour et nuit sur la mise à jour du site, même le soir du jour de l'an ! On espère que vous avez constaté la différence ! En même temps, Mireille forme à Internet un des employés de Mohamed Yeslem et elle va même réaliser le site personnel du PDG, ancien ministre de l'intérieur. En fait, elle a dormi très peu.
Pour cette raison, nous n'avons pas beaucoup visité Nouakchott, mais cette ville ne présente pas un intérêt particulier pour nous. C'est la capitale, et aussi la plus grande ville de Mauritanie, avec 1 million d'habitants (soit presque la moitié de la population totale du pays), et son aspect diffère des autres villes mauritaniennes que nous avons vues.

Le centre-ville concentre un grand nombre d'administrations, banques, magasins etc. C'est une ville cosmopolite, où les habits traditionnels côtoient les boubous d'Afrique noire et les costumes à l'occidentale. Mais on peut toujours voir des chèvres ou des ânes dans les rues ou les cours des maisons, et les bâtiments de plus de 2 étages sont rares. Comme nous étions habitués à ces deux éléments dans les villes mauritaniennes, nous ne sommes pas dépaysés. La ville s'étend sur plusieurs kilomètres, et certains quartiers sont très pauvres et ne disposent pas de l'eau courante.

 

[]De Nouakchott à Saint-Louis : Jeudi midi, nous réglons quelques problèmes et cherchons à obtenir des francs CFA (la monnaie utilisée au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'ouest). C'est toute une histoire, qui nous mène à prendre un taxi-brousse pour Rosso (frontière mauritano/sénégalaise) à 15h00. Il n'y a que 200 km environ, mais en raison de l'état de la route, nous atteignons Rosso à 18h00, heure de fermeture officielle de la frontière ! Moyennant un bakchich, elle s'ouvre comme par miracle, et nous embarquons dans une grande pirogue qui nous permet de traverser le fleuve Sénégal, qui sert de frontière. A peine le pied posé sur le sol sénégalais, les douaniers nous demandent un bakchich pour heures supplémentaires (grrrr !). Heureusement, un jeune Mauritanien qui va à Dakar nous aide à trouver rapidement un taxi-brousse. Arrivés à 22h30 à Saint Louis, le numéro de téléphone de Waly Bâ, le directeur de l'école Pikine, ne répond pas. Nous allons donc à l'auberge de jeunesse passer la nuit. La rencontre aura lieu le lendemain à l'école.

 

[] La rencontre avec Waly Bâ et les enseignants de l'école Pikine : Nous sommes très bien accueillis, et on nous installe dans une maison non loin de l'école, située dans un quartier populaire. La ville semble avoir beaucoup de charme et de dynamisme. Elle attire d'emblée la curiosité, car elle s'étale sur deux presqu'îles et une île, reliées par des ponts, et de nombreux bâtiments datent de l'époque coloniale, quand Saint-Louis était la capitale du Sénégal. A coup sûr, cette ville regorge de choses à découvrir ! Notamment, sa richesse musicale.
Nous présentons le projet aux professeurs, et ils semblent motivés pour nous aider à réaliser nos activités. Lundi, ce sera la rencontre avec les enfants. Comment vont-ils nous accueillir ? Affaire à suivre au prochain épisode !

 

Comme vous pouvez le remarquer, le site a pris de bonnes résolutions et ce n'est pas fini.
N'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions pour l'améliorer -
ainsi que créer de nouveaux sujets de discussions sur le forum !

Bye Bye
Fabrice et Mimi

 

Visitez l'album photo du Sénégal et lisez la suite de nos aventures dans le prochain carnet de voyage : "Premiers pas au Sénégal".

Voyage rime avec partage

  • Tous les détails croustillants et les plus beaux
    moments de ce voyage, réunis dans nos carnets avec textes et photos choisies.
  • Les enfants ont ainsi pu voyager avec nous, poser d'innombrables questions et ainsi raviver notre curiosité.